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Autoportrait

Posted on Août 4, 2022 by in 1950 - 1960, Œuvres | 1 comment

1955 autoportrait 15F 0,66-0,54 isorel
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1-1955 photo pour l'autoportrait
photo pour l’autoportrait
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2013 exposition Flagey
1955 autoportrait 15F verso
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1 Comment

  1. Lorsque Roland Gaudillière peint sont auto portrait, il a tout juste vingt quatre ans. L’âge des premières interrogations…De celles que l’on envisage tout en croquant la vie à pleines dents. Il suit en cela Dürer qui peint le sien tout comme Picasso ou bien encore Dali…Tous quasiment au même âge. Rembrandt et Van Gogh, eux, attendront la fin de leur vie pour s’immortaliser.
    Vu de trois-quarts face, l’artiste qui s’est référé à un portrait photo, a de la prestance. Une gueule de cinéma. La pipe vissée au bec, c’est de rigueur à cette époque pour tout artiste qui se respecte, il affiche un regard assuré, celui des jeunes premiers de l’époque. Gérard Philippe en ce temps là faisait grande impression.
    Le regard se dirige vers l’angle supérieur droit du tableau, sur un logo intéressant qui dénote de l’esprit réfléchi. Celui que l’on acquiert petit à petit, avec beaucoup d’humilité entre les colonnes du savoir. Ce logo représente l’équerre, le compas et le fil à plomb. Les trois composantes basiques de la franc-maçonnerie. Le compas représente le côté spirituel de l’home, tandis que l’équerre représente son côté matériel. Comme un signe d’union entre le corps et l’âme, comme une preuve de l’âme éternelle dans un corps temporel. Le ciel et la terre se retrouvent, là, sur un même plan.
    Le fil à plomb c’est la verticalité, la perpendiculaire. Le fil à plomb croise la base du triangle comme une perpendiculaire, qu’il divise ainsi le triangle en deux triangles rectangles semblables. La verticale s’obtient immédiatement : il suffit d’observer le fil à plomb immobile.
    Puis l’horizontale en est déduite : il faut créer un angle droit en ajustant la base du triangle au fil à plomb.
    « Nous sommes tous des anges déchus, des étincelles de divinité éparpillées dans un monde réel » affirme William Rimmer dans son portrait ésotérique de l’homme. Et Roland Gaudillière a du croiser cette lecture….son logo symbolique en est une démonstration, et surmonté qui plus est, non pas d’un aigle, mais d’un dragon, les ailes déployées. Animal de légendes, présent dans toutes les mythologies, il est l’expression des malheurs de l’homme, sans chance aussi. Chez les Chinois il est symbole du mâle, du bonheur et de la sagesse.
    En tous les cas il représente la force…Du bien ou du mal, peu importe.
    En fait, ce qu’est tout homme de vingt-cinq ans, en pleine force créatrice.

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