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  1. Ce 23 avril, en arrivant sur la place en Cappadoce en même temps que son ombre, je n’ai pu m’empêcher de comparer la luminosité du portrait de Saint Georges peint par Roland Gaudilliere, avec celui brodé en fils d’or sur des dizaines de banderoles portés par les chrétiens d’Orient, qui célèbrent chaque année la bravoure du grand homme.

    Il paraît qu’en 1648, la confrérie de saint Georges était installée au couvent des grands carmes de Besançon.

    Mais pour l’heure je suis en Turquie, et dans l’attente que le passage me soit plus aisé, j’emprunte une ruelle où je croise un âne qui paraît succomber sous sa charge.

    Il est guidé par un enfant aux pieds nus, sales et cornus.

    Ils arrivent tout deux d’un champs de gerbes d’épis dorés, après avoir longer une parcelle plantée de coquelicots qui paraient s’embraser.

    Tout près quelques mûriers percent la terre grisâtre, ne laissant voir que le blanc poussiéreux des grappes de fruits.

    Ailleurs de très jeunes filles travaillent dans une roseraie, à la cueillette des roses dont l’essence des pétales donnent un extrait de parfum qui jadis embaumait tous les sérails des pachas de Turquie et qui aujourd’hui est revendu au grand parfumeur.

    De retour dans mon quartier Bisontin, je repense à ce pays qui m’a offert le temps d’un voyage une si belle évasion.

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