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  1. La maternité

    Le premier devoir sur terre c’est d’être heureux

    Pour être heureux, il faut aimer et être aimé

    A tous ceux qui viennent au monde quoi de plus beau que le regard tendre d’une mère posé sur son enfant

    Celle qui aime son enfant à l’aube des premières heures de sa vie lui assure l’énergie, la gaieté qui enchante chaque réveil

    A quoi comparer la délicieuse scène d’une mère avec son enfant dans les bras devant les rideaux entrouverts d’une chambrette?

    Le regard maternel, l’extase de la jeune mère, son innocente surprise d’avoir enfanté un si bel enfant.

    Michèle JOURDAN

  2. Deux tableaux en un….le propriétaire de cette double toile a de quoi être heureux. Il a sur sa cimaise du concentré de talent et surtout un apperçu très représentatif de la palette de l’artiste. Au recto, une maternité très colorée,très moderne au verso un nu noir et blanc de composition très classique.
    1950….Roland Gaudillière a 19 ans. C’est l’époque où l’un des grands génies de la peinture du XXe siècle Louis Toffoli subjugue les amateurs d’art. Il peint translucide, coloré…des œuvres happées au fil de ses voyages et qui, à l’époque bouleverse un peu la donne très académique de la peinture contemporaine. On ne peut nier une influence sur cette maternité de Roland Gaudillière. Même si une génération sépare les deux artistes. La seule différence, c’est que Roland Gaudilliere ne cède pas aux sirènes du graphique omniprésent chez son ainé. les traits sont plus arrondis, plus en douceur. La mère, sans visage, regarde un enfant sans visage. et pourtant, si l’on se perd à regarder la toile, on ressent l’intensité de ces deux regards croisés. Il y a, c’est certain, de l’amour passion entre ces deux êtres isolés dans leur monde, loin d’une agitation qu’on devine dans un arrière-plan flou…Quasi indistinct. Cette toile est d’une force indescriptible. En tout cas, elle était la préfiguration d’un immense talent qui germait.
    Au verso, le nu selon Roland Gaudillière est d’un grand classicisme. Et c’est aux Beaux Arts qu’on apprend à travailler de cette manière. Le dessin de ce corps, alangui au repos est d’une exécution impeccable et qui tranche nettement avec la composition au recto. Pas question, ici, de faire éclater la couleur, juste des ombres et des lumières….On sent le travail intense de l’atelier. Le genre de toile qui peut prendre des jours et des jours pour être parfaite. Et celle là, elle l’est ! C’est une réussite.

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