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  1. DE MON EMBARQUATION JE DEVINE LE BORD DE LA TERRE QU’ON OSE A PEINE NOMMER FERME TELLEMENT LES QUAIS DE LOIN ME PARAISSENT DELABRES, MAIS JE ME PREPARE A VISITER VENISE.
    LA SURFACE DE LA LAGUNE PARESSEUSE N’EST PAS ENCORE RAYEE PAR AUCUNE HELICE.
    ELLE EST A PEINE CARESSEE PAR LES RAMES DE MON GONDOLIER QUI ME CONDUIT AU GRAND PALAIS.
    DIX HEURES, AUJOURD’HUI ON POURRAIT SE CROIRE A L’AUBE TANT LE CIEL EST SALE.
    JE PENSE QUE CE MATIN VENISE NE S’EST PAS ENCORE DEBARBOUILLEE.
    AU PALAIS DES DOGES DES ESCALIERS FONT TREMPER LEURS MARCHES JUSQU’AU CANAL.
    LES RUELLES, PUIS D’AUTRES LIEUX MAGIQUES M’ATTENDENT.
    DESORMAIS JE LAISSE LES JETS PRIVES A LA SOCIETE NANTIE, L’OCEAN AUX ARMATEURS, LE PETROLE A L’ASIE TOUS CES CLICHES ARTIFICIELS.
    MOI J’AI VENISE ET SES EMBARQUARTIONS SUR LES PLUS BEAUX CANAUX DU MONDE.

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